Ibrahim Traoré, président actuel du Burkina FasoA LA UNE AFRIQUE 

Burkina Faso : Ibrahim Traoré fait transformer tout sur place.

La détermination d’un homme, c’est sa volonté à vouloir laisser des traces quand il se sent leader. Le président burkinabè Ibrahim Traoré fait des choses formidables dans son pays, pendant que les autres cherchent à tripatouiller leur constitution, à demeurer éternellement au pouvoir pour narguer les autres.

On sait qu’aucune œuvre humaine n’est pas parfaite, mais on peut ne pas aimer le lièvre, il faut lui reconnaître ses qualités de bon coureur. Depuis son arrivée, il ne fait que motiver les entreprises à mettre en place des unités de transformation des produits locaux. Au nord, il y a une usine qui fabrique des tomates, parce que le pays est un grand producteur, sans citer les autres unités qui vont s’occuper du traitement de l’or, le plus surprenant, c’est celle qui a commencé à travailler le textile en produits finis.

Il existait en son temps, à Bouaké, deuxième grande ville ivoirienne, une grande unité de transformation du textile, dénommée Gonfreville qui a été dans le viseur des rebelles, qui l’ont mise à sac et depuis, sa remise en marche tangue.

Si les autres pays asiatiques sont arrivés à se faire respecter, c’est parce que justement, ils ont pensé à cultiver ce qu’ils consomment en plus à transformer ce qu’ils produisent.

Le Burkina est sur la voie de la transformation de ses produits locaux et entre eux, les trois frères qui forment l’alliance du Sahel, ils vont s’interagir et bientôt, ils seront les maîtres de l’Afrique occidentale.

Loin d’être des colonisés complexés à se mettre cravate au cou en plein soleil avec des températures au-dessus de 40°C, qui voulant coûte que coûte ressembler aux maîtres blancs, les burkinabè sont à l’aise dans leur Faso dan fani. Ils n’y meurent pas et ils le brandissent dans les grandes tribunes, comme l’ONU par exemple, ce que les autres nations sont incapables de faire. Revenons sur leurs prouesses à vouloir transformer tout sur place, non seulement, cela va créer de l’emploi, mais ils maîtriseront le flux de leur économie.

Hier c’était la tomate à transformer sur place, aujourd’hui, c’est l’usine de fabrication du textile, ce qui veut dire que désormais, et sous peu, nous autres africains nous nous habillerons dans leur tenue, qui seront adaptées à la température africaine.

Si ces genres d’innovation pouvaient traverser l’esprit des autres chefs d’état africains, demain, comme les européens sont curieux, c’est dans ces tenues qu’ils se vêtiront pour montrer à leur tour leur affection à l’africaine.

                    Joël  ETTIEN  

     Directeur de publication : businessactuality.com

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